Généalogie en Chine
C’est en Chine qu’on a le plus grand respect pour les ancêtres. C’est même un culte qu’on leur rend.
Les naissances et les sépultures ne sont pas enregistrées officiellement, mais dans chaque famille, on conserve avec le plus grand respect le cahier de famille où se lit la lignée directe des ancêtres jusqu’à une époque très reculée. Il est fréquent d’y remonter une généalogie au-delà de cinq cents ans. C’est dire avec quel soin on conserve ces souvenirs de famille.
En Chine, les noms de famille sont très restreints. Il n’y en a pas plus que cinq cents pour une population de 450,000,000 habitants. L’histoire de la Chine commence avec un groupe de cent familles seulement qui viennent s’établir dans le pays. Cela est si vrai qu’encore aujourd’hui, lorsqu’on parle des cent familles, il s’agit de toute la nation chinoise.
Il existe en Chine une coutume très ingénieuse et très ancienne au moyen de laquelle deux familles qui ont un même nom peuvent découvrir à quel degré leur souche est commune.
Les principales familles ont adopté à une époque très reculée une sentence qui renferme une devise de quinze caractères, une autre famille, vingt, etc.
C’est comme une petite chaîne dont chaque caractère désigne une génération. Si deux Chinois du même nom se rencontrent, ils se demandent leur formule de famille et constatent à partir de quel degré elle est différente.
Auteur: P. Pacôme, o.f.m.
Source : Institut de généalogie Drouin