Église Notre-Dame-de-l’Assomption
Paroisse de Thiviers
Capitale du foie gras en Périgord vert
Thiviers est la ville natale de François Guire qu’il a quitté en 1665 pour devenir soldat de Carignan et l’ancêtre des Deguire d’Amérique ainsi que de plusieurs Larose, Desrosiers.
Bâtie sur un Puy à 276 mètres d’altitude, dominant largement un paysage vallonné et verdoyant au creux duquel se prélassent des rivières, la Côle, et l’Isle, Thiviers a de tout temps été considérée comme un lieu de passage, un lieu de vie. Assurant la transition naturelle entre le Limousin au Nord et la grande province d’Aquitaine au Sud, Thiviers est une porte d’entrée sud du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin.
Sa position géographique est remarquable. Elle est située au carrefour de grands axes routiers permettant de la relier à l’Océan, au Midi, au Massif Central, au Lyonnais, le plus important étant la Nationale n°21 dans le sens Nord-Sud Paris les Pyrénées. D’autre part, son trafic ferroviaire voyageurs et marchandises lui assure une activité continue et toujours croissante en direction des grands centres.
SON ORIGINE
Place forte au Moyen Âge, les origines de Thiviers seraient en fait beaucoup plus lointaines puisque, légende ou réalité, son nom lui aurait été attribué par les Gaulois. Thiviers se serait appelée alors «Tigernack», «Tigeru» ou «Tiveru».
Sous l’occupation romaine ce nom aurait été modifié pour devenir «Tiveris» . C’est aux environs du XIème siècle que la cité acquit son nom définitif.
UN PEU D’HISTOIRE
Au cours des siècles, Thiviers ville fortifiée, fut souvent convoitée du fait de son emplacement stratégique et plusieurs fois occupée ou détruite, mais l’amour que les hommes lui vouait fit qu’elle fut chaque fois rebâtie, plus belle, au fil de l’histoire.
A l’intérieur de la ville s’élève le château de Vaucocourt dont les fondations sont du XIIIème et l’édifice actuel du XVIème, ce château est une propriété privée et, s’il ne se visite pas, il n’en est pas moins intéressant car il s’intégrait aux fortifications de la ville, le panorama qui s’offre au promeneur flânant dans le parc municipal illustre bien ce propos.
Un peu au sud, le château de Banceil restauré et transformé en immeuble d’habitation est de la même époque.
La défense de la Cité fut renforcée au Nord par des châteaux forteresses, «la Filolie, Razac» datant des XVIème et XVIIème siècles, « Planneau» dont il ne reste rien.
L’Eglise Notre-Dame de style romano-byzantin à ses origines, est édifiée au coeur de la ville. Elle fut maintes fois remaniée à la suite de multiples invasions. Ses coupoles ont disparu, remplacées par une voûte en étoile au XVIèmesiècle, mais ses chapiteaux magnifiquement sculptés ont subsisté. Son clocher abrite trois cloches dont la plus ancienne, grâce à son passé célèbre, est devenue l’emblème des armoiries de la ville : au cours des guerres de religions, lors d’une attaque (16 mai 1652) par un écuyer du prince de Condé et ses hommes, le veilleur de clocher put donner l’alarme, précipitant les habitants au poste de défense, ce qui fit reculer l’ennemi et sauva la Cité. Lourde de cinq tonnes, elle date de 1660 et a pour nom « la Quiterie».
Source : Thiviers, une cipitale en Périogord vert
Site web de la ville de Thiviers